dimanche 31 octobre 2010

Fête du hareng, 27 et 28 novembre 2010

La dernière sortie à thème de l'année : novembre n'est pas le mois idéal ; à cette époque, on ne peut tout de même pas espérer des conditions météo parfaites, d'autant que pour 2010 , je ne sais pas si c'est le fruit du hasard, ou la faute au réchauffement de la planète, mais nous n'avons pas manqué de vent lors des week-ends à thème. A chaque sortie, la météo a hésité entre vent frais et BMS, ce qui toutefois, ne nous a pas empêchés de sortir et de passer de bons moments, d'ailleurs, le magasine VOILE ET VOILIER spécial salon, dans son supplément, nous consacre deux pages et des photos, qui racontent notre sortie du printemps voile et barbecue.

Terminer l'année en beauté : ce week-end, le vent s'est montré clément, la mer d'un calme olympien, et en prime le soleil nous a fait l'honneur d'être présent, sauf que les températures négatives étaient là pour ne pas oublier que nous sommes en hiver.

Samedi matin, équipés comme des explorateurs polaires, nous nous sommes retrouvés sur deux bateaux, Alain sur Nomade avec Christa, Carole, Ludo et Philippe, et moi pour la première fois sur le grand nouveau bateau de TML : MAMBO, un Sun FAST 37 , avec Cécile, Maïwen, Laurent, Georges et Alexandre.

Les vikings.

L'avitaillement vite expédié, nous appareillons à 10H30 du Havre, accompagnés par un vent de sud/sud-est force 3-4 qui nous porte à 6 nd ; tout va bien, nous navigons tranquillement en direction d' Antifer, quand je m'aperçois que l'immatriculation de la grand voile commence par les lettres GBR ! je rêve , on va nous prendre pour des Anglais ! heureusement je me cache derrière mon passe montagne , j'espère qu'on ne me reconnaîtra pas; trêve de plaisanterie, MAMBO a été racheté aux Anglais ceci explique cela.

La navigation est excellente, les falaises sont embellies par la lumière exceptionnelle , ça nous aide à oublier le froid.
Nomade.

On effectue quelques passages avec Nomade devant Fécamp, pour profiter un maximum de ces instants et aussi pour arriver à nous décider à rentrer au port. L'enseigne lumineuse de la pharmacie du quai indique 16 heures et une température de -3° degrés.

L'entrée de Fécamp.

Cette journée de navigation nous a mise en conditions pour visiter le musée des terre-neuvas ; l'entrée est gratuite à l'occasion de la fête du hareng. Les quelques heures de plaisance passées au froid, nous aide à prendre toute la mesure des difficultés, des souffrances, que ces marins ont endurées, la présentation des objets est remarquables ils ne laissent personne indifférent. Un documentaire cinématographique nous montre le rythme de vie à bord d'un bateau en péche sur les grands bancs dans les années 1960 ; une question reste sans réponse : comment faisaient ils pour tenir ?
Départ pour les grands bancs.

La visite terminée, nous avons juste le temps d'aller à la Bénédictine, visiter les caves et en profiter pour déguster une bouteille de B&B, bien au chaud dans la véranda de l'ancien monastère. Nos pensées vont à ces marins terre-neuvas de Fécamp dont l'histoire connue débute dés le 16ème siècle, un mot résume notre sentiment général : respect.
Degustation de B&B dans la bénédictine.

A la nuit tombée, le retour au bateau,se fait en passant par les stands de la fête, la nuit est éclairée par les braseros qui diffusent une fumée parfumée aux harengs grillés, l'odeur se répand sur le quai et imprègne nos vêtements. Les bénévoles des associations s'activent à préparer les repas qui seront bientôt servis sous les tentes maintenant chauffées. En attendant que tout soit prêt, nous retournons sur Mambo, partager un apéritif, et échanger sur cette ambiance aux antipodes de nos vies parisiennes.(franchement c'est autre chose que Paris plage !)

Un autentique boucannier.

La soirée ne se déroule plus dans la criée, mais sous une grande tente, où des tables ont été dressées, avec et au centre un groupe local sur une estrade qui interprète des chants de marins Jusqu'à la fin du repas.
C'est Jean-François de Nantes, ouaiiii ouaiiii ouaiiiii

L'animation terminée, nous ne sommes pas décidés à aller nous coucher, alors pour finir la soirée, on se pause dans un établissement au bord de la mer qui dans le même espace fait cohabiter un pub, une salle disco, une salle de jeux, et un bistrot, c'est un concept local, inconnu à Paris.
De retour à bord, l'enseigne de la pharmacie indique 1heure et -5°.

Dimanche matin, la sortie des duvets à 7heures n'est pas le meilleur souvenir du week-end, mais le départ est à 8heures.

Le pont du bateau est recouvert de gelée blanche, on attendra le lever du jour en mer pour hisser les voiles, nous n'avons pas de patins à glace, et les crampons sur le pont, Binge ne serait pas d'accord...
Une légère brume s'est installée sur l'eau, avec les lueurs de la ville endormie, ça donne un petit air mystérieux, Nomade posé sur son lit de brume a des airs du hollandais volant, je frissonne à l'idée de rencontrer le Kraken !


Après avoir assisté au lever du soleil, nous prenons notre petit déjeuner en mer, avec une lumière indescriptible, le soleil est jaune pâle, seul dans le ciel blanc comme le jaune au milieu d'un oeuf, nous sommes simplement bien, ce sont ces moments magiques qui nous motivent à sortir en mer l'hiver ; pour nous, c'est un privilège.


Plus tard, en avance sur Nomade, nous rebroussons chemin pour nous approcher du bateau qui en profite pour sortir son nouveau spi et parader comme un coq, au passage Alexandre fait quelques photos.

A midi, une soupe chaude remplace le café du matin, et ce n'est pas la température négative qui gâche ce moment, bien au contraire, la magie du moment est bien là.

port du Havre.

Arrivés au Havre , nous profitons de la pleine mer pour faire le plein de carburant avant de nettoyer le bateau. Enfin, à l'initiative d'Alexandre, sur la route du retour, nous avons visité l'exposition du musée Malraux, les 100 ports de Paul Signac histoire de se faire plaisir encore une fois en regardant les peintures marines.


Paul Signac, Port en Bessin


Paul Signac . Barfleur

mardi 20 juillet 2010

Voile, mouillage à Etretat et Disco sur la plage de Fécamp



Christine à la barre



A l'apéro dans le port de Fécamp



Thé au mouillage d'Etretat



Sieste au mouillage d'Etretat




Contemplation dans les filières





Mouillage à Etretat









Une fois n'est pas coutume, je ne parlerai pas de la météo de ce week-end d' août, les photos suffisent à se faire une idée, j'ai aussi pour principe de parler le moins possible des choses qui fâchent...

Nous étions 13 répartis sur deux bateaux. Philippe sur Salsa et Moi sur Nomade avec : Christine, Christa, Alexandra, Delphine, Yves et Emile. Aucun équipier n'est superstitieux et c'est tant mieux car en plus du chiffre 13, la conversation dérive sur le lapin...

Après avoir fait les courses en bottes et cirés, nous appareillons vers 11h direction la 1ère étape : mouillage à Etretat.

Sur l'eau, nous sommes au portant avec une bonne brise dans une houle désagréable, pour limiter le tangage, je prends un ris de confort, (le ris de confort est une notion inconnue des régatiers dont seul le confort à bord justifie la manoeuvre, car on dit à TML que dans plaisance il y a Plaisir et Aisance...

Je ne regretterai pas cette initiative au passage d'Entifer où un grain secoue le bateaux et rince le pont avant de laisser la place aux gros nuages.

Philippe a été plus vite que la musique, il nous attend devant Etretat sous GV, et en profite pour faire des ronds dans l'eau en tirant une ligne à maquereaux.

Arrivés devant Etretat, nous mouillons l'ancre à la limite de la zone de baignade. Tel un viking, je donne le "la" à tout le bord en plongeant dans la mer, motivé par la certitude qu'elle est bien plus chaude que l'eau du Groenland...

Cela n' a pas suffi our motiver la troupe, à part le zodiac de la SNSM et son pilote qui viendra discuter avec moi (peut-étre pour s'assurer de mon état mental) personne ne suivra le "la"...
Les équipiers ont opté pour un thé, une sieste , où une contemplation dans les filières de la beauté de notre Normandie...

Le Soleil perce enfin les nuages ! haut les coeurs, nous en profitons pour reprendre la mer direction Fécamp, le moral au beau fixe, l'équipage hisse le spi, pendant qu'Alexandra grande pécheresse à maquereaux devant l'éternel prend l'initiative de traîner la ligne et nous rapporte le repas du soir, 7 gros maquereaux qui feront danser nos papilles ! merci Alex !

Le soleil nous attend à Fécamp, où à couple avec Salsa, l'équipage prend un apéritif collectif, sur Nomade. Les équipiers de Salsa, majoritairement venus du nord, certains parlent flamant, mettent l'ambiance avant que chacun retourne dîner à son bord respectif.

La nuit venue, comme pour la baignade, aucun équipier n'est motivé pour une virée disco, la faute à un jeu de tarot trouvé à bord et Emile qui a sorti son piège à filles, une bonne bouteille de rhum.

Rythmée par les éclats de rire, la partie s'est étirée jusqu'à 2h30 du matin, heureusement que le départ a été programmé à 11h30 le dimanche matin...

Une bonne douche suivie d'un bon petit déjeuner, nous voilà repartis pour le Havre. le vent est faible, le ciel couvert, heureusement nous sommes au prés ce qui nous permet d'avancer doucement. Christine est à la barre, et notre pécheresse continue son carton de maquereaux, le génocide est stoppé par un maquereau plus gros que les autres qui casse et emporte la cuillère...

Passé Antifer, le vent adonne et le temps change, on hisse le spi et et on profite du soleil qui reprend sa 1ère place en ce mois d'août.

Hélas il fait fuir le vent, et s'est sous volvo que l'on rentre au Havre.

Le nettoyage du bateau terminé, l'équipage se dore encore au soleil à la terrasse du club nautique, et se félicite de ne pas avoir été superstitieux, car finalement ce week-end de voile fut très sympathique.









samedi 12 juin 2010

Week-en D-Day 19 et 20 juin


Fête de la musique à Courseulle




Les derniers en piste !





ça chauffe sur la piste !






Couscous sous le soleil



Apéro pacifiste à Juno Beach





Vent Nord 4 à 5, ciel nuageux disait la météo.
Samedi matin, alors qu'au départ de Paris la pluie tombe drue, arrivée ici au Havre bonne surprise, c'est grand soleil.
Après un court briefing, nous voila partis pour Courseulle, l'objectif du mouillage à Arromanche est remis à l'année prochaine, le vent qui a soufflé toute la semaine dans le secteur nord a formé une forte houle rendant impossible un mouillage à Arromanche. L'année dernière les conditions météo nous avait rabattus sur Ouistreham. Doucement, tous les ans on se rapproche de l'objectif, l'année prochaine sera la bonne...
L'air est frais malgré la présence du soleil, en raison du vent du nord qui souffle à 25-30 nd , et qui entretient une mer exagérément formée depuis plusieurs jours de BMS.
Les vagues de 2m environ nous prennent de côté et provoquent un roulis désagréable pour le barreur et le confort du bord.
Partis à 11 heures du Havre avec deux bateaux Salsa et Nomade, dans ces conditions nous avalons les 31 milles qui séparent en ligne droite Courseulle du Havre en 5h, belle moyenne pour nos humbles voiliers.
Bien que nous soyons 1h avant le plein d'eau, l'entrée dans le chenal depuis la marque d'eau saine est rock'n'roll , la mer est un véritable champ de patates, comme ce fut le cas un certain 6 juin 1944. Nous passons devant la croix de Lorraine qui commémore l'endroit où a débarqué le Général de Gaulle le 14 juin 1944.

Sous un beau soleil qui récompense notre ténacité, la manoeuvre dans le port a été agrémentée d'une petite complication avec l'arrêt du moteur consécutif à un paquet d'algues pris dans l'hélice, de quoi agrémenter nos conversations de l'apéro.
Celui ci est pris sur la plage appelée Juno Beach. Le 6 juin 1944, 50% des Canadiens qui y débarqueront ne verront pas le soleil se coucher, le même qui agrémente ce soir notre apéro . Le week-end D-daycs'est aussi le week-end de la mémoire.
L'apéro terminé, certains en profiteront pour faire un tour de manège de chevaux de bois, d'autres pour prendre une bonne douche avant de tous se retrouver sur Salsa et engloutir au dîner un couscous maison (Benjamin : promis, on n'a pas mélangé les couverts et la vaisselle).

Ensuite? histoire de digérer, nous sommes aller fêter la musique comme il se doit jusqu'à la fin du spectacle qui se tenait à quelques centaines de mètres du bateau.

Le dimanche s''est vraiment parce qu'il n'y avait pas d'autre possibilité (marée oblige) que nous sommes sur le pont dés 6h pour sortir de Courseulle direction le Havre.
Le vent n'a pas molli comme prévu, il n'est pas passé Nord ouest comme prévu non plus, il est toujours Nord 25 à 30 nd, et c'est donc sur un bord de près dans une mer toujours bien formée que nous rentrons sur Le Havre.

Le coté positif de ce lever très matinal c'est que des paquets de mer de basse température reçus en pleine poire nous font plus d'effet qu'un bon verre de café pour nous tenir éveillés.
Le périple se termine au ponton du Havre à 12h. Nous déjeunons tranquillement au soleil dans le cokpit de Salsa, puis tout le bord rejoint ses bannettes pour y faire une grande et bonne sieste avant de nettoyer 2h plus tard le bateau dont le pont avait bien besoin.

Rendez-vous les 7 et 8 août pour un week-end disco à Fécamp et mouillage à Etretat si météo le veut.










samedi 1 mai 2010

voile et barbecue forain les 29 et 30 mai.


qui est le petit "singe" ?



Après le strike


C'est parti !


Le canal c'est plus calme !

Toutes les sorties voile commencent par un chapitre météo, ce week-end barbecue et mouillage forain, n'y a pas échappé, nous espérions tous qu'il serait aussi ensoleillé que le précédent. Hélas, ce ne fut pas le cas, loin de là !
Le samedi , la VHF nous a rabâché un avis de grand frais tout l'après midi avec une possibilité de prolongation en soirée.
Nous avons donc navigué vent debout, de secteur Sud-ouest établi à 6bf claques à 7bf, accompagné toute la journée d'une fine bruine entrecoupée de quelques éclaircies, de la pluie pendant l'apéro, heureusement , elle s'est arrêtée dés le lancement du barbecue.
Le lendemain, dimanche, le vent a tourné Ouest, bien établi à 6bf avec une houle d'un 1mètre orientée travers. Avec chance, le soleil a fait son apparition vers 11h faisant fleurir les tubes de pommade sur le pont, qui l'eut cru ?
Malgré cela , toute la flotte de TML est sortie, nous étions 15 répartis sur les 3 bateaux, à bord de Nomade, pas de filles mais que des lions à la crinière mouillée : Georges, Patrick, Michel, Alexandre et moi.
Après un rapide avitaillement composé principalement de brochettes, grillades et salades, nous avons mis le nez dehors vers 11h en direction de Ouistreham avec 2 ris dans la GV et deux tours dans le génois, comme dit l'autre dans plaisance il y a plaisir et aisance.
Contrairement aux deux autres bateaux qui ont choisi de faire de grands bords, nous avons multiplié les virements dans la baie, pour garder un peu de confort dans une mer moins formée près des côtes.
Vers 18h nous accostons sur le ponton d'attente pour comme son nom l'indique attendre l'écluse prévu à 21h15 d'après le tableau... Après avoir glané quelques cageots abandonnés sur la criée , nous avons pris tous ensemble un apéro "cirés" sur le pont de Nomade, sous une pluie fraîche propice à la délectation d'un Ricard. A 21h 15 comme prévu, nous faisons des ronds dans l'eau en attendant l'ouverture du sas de l'écluse. mystère de la grille magique, explications incompréhensibles des éclusiers, la porte ne s'est pas ouverte à l'heure prévue mais une heure plus tard... mécontent de ce contre temps imprévu, je promets de tirer tout cela au clair, un courrier à ce jour est déjà parti aux autorités maritimes, je ne manquerai pas d'en faire un compte rendu spécial sur le blog .
C'est donc, par conséquence, de nuit que nous nous dirigeons vers le mouillage forain.
Tous feux éteints pour bien voir le quai qui n'est pas éclairé, et aussi ne pas être ébloui par mes propres lumières, je passe devant les deux autres bateaux et glisse sur l'eau au ralenti pour ne rien accrocher. Caramba ! alors que j'exécute une manoeuvre impeccable, à la dernière seconde, je distingue trop tard la silhouette de pêcheurs aussi surpris que moi, je réussis alors un grand strike dans une dizaine de cannes à pêche dont quelques une sont traînées par Nomade. Pendant que les équipiers et les pécheurs s'affairent à démêler le patakesse, j 'allume un grand feu de cageots pour éclairer les deux autres bateaux et lancer le barbecue. Ce petit accostage tumultueux réglé, nous avons enfin pu profiter de notre barbecue forain : que du bonheur !
Nous étions en cercle autour du feu , sous les étoiles, parlant de tout et de rien, gardant tout de même un oeil sur les grillades et les patates qui cuisent sur la braise. Seul bémol à cette soirée, un pauvre youcoulélé parmi nous et sa cousine harmonica qui sont restés muets toute la soirée
Le dimanche matin, alors que s'adonne à la grâce mâtinée une partie de l'équipage dans cet endroit calme et tranquille, le reste de l'équipage visite le site de Pégasus bridge, haut fait du débarquement de Normandie.
Je raconte l'histoire de ce site et les anecdotes qui l'entourent. Nous finissons la visite en allant prendre notre petit déjeuner dans le célèbre café Gondré qui à été la première demeure française libérée par les alliés. La patronne est une femme d'un âge avancé, d'une classe étonnante alliant le charme français et la tenue british, elle a vécu ces évènements de juin 1944, et vient dialoguer avec nous. Elle nous fait revivre sur un ton respectueux ses souvenirs de cette époque. Ce moment restera longtemps gravé dans ma mémoire, j 'ai écouté et regardé cette femme véritable musée vivant, nous relater et nous faire vivre des moments historiques qui l'ont marquée pour toute sa vie ; je n'oublierai pas ce moment particulier quand elle aborde ses souvenirs avec le major général Mongomery.
A 11h30 tous les bateaux ont passé l'écluse, qui dans le cas présent s'est ouverte à l'heure indiquée. Une bonne surprise nous attend, le soleil est avec nous. Chacun en profite pour une bonne sieste réparatrice sur le pont, que seule une vague plus haute que les autres viendra troubler.Vers 17h il ne nous restait plus que le nettoyage des bateaux à faire pour terminer ce 1er week-end "barbecue" qui malgré les conditions météo et l'aléa de l'écluse fut excellent et à refaire l'année prochaine si météo le veut.
P.S. vous pouvez consulter les photos de Michel sur le lien suivant :
http://picasaweb.google.fr/lh/sredir?uname=michelsophiedelalande&target=ALBUM&id=5477467051714892129&authkey=Gv1sRgCJG-7cOKkoHxAQ&feat=email

Prochaine sortie lr 19 et 20 juin.









mardi 2 mars 2010

27 et 28 mars, voile et casino à Deauville


Sous spi



Vous avez le bonjour de l'équipage de salsa.



Celui qui ne tente rien n'a rien.


Ce week-end du 27 et 28 mars, on a vu la victoire des optimistes sur les pessimistes. En effet, depuis le début de la semaine, toutes les prévisions météos françaises sont catastrophiques, rafales à 100km/h, avis de coup de vent, pluies, averses, grosse mer, à l'image, il faut bien le dire, de l'ambiance actuelle où tout un chacun se désespère et s'inquiète de tout.
Les TéMéLiens (membres actifs de TML ) sont eux résolument optimistes et malgré l'alarmisme ambiant, 8 d'entre eux ce sont retrouvés au Havre pour aller tenter leur chance à Deauville sur Salsa et Nomade et profiter des vents semble-t-il généreux.
Désolé pour les tristounets, mais la mer ce samedi 27 mars est plate, caressée par une bonne brise 3 à 4 bf de Nord-ouest, sous un ciel argent où le soleil fait de belles apparitions à l'occasion des nombreuses éclaircies.
Le départ est à 11h après avoir fait l'avitaillement. Les deux bateaux louvoient dans la baie du Havre, pour virer après la Hève, et tirer bon plein à 6-7 nd jusqu' à la basse-Merville du chenal de Ouistreham.

Chacun met a profit ce long bord tranquille pour se délecter, après un bon déjeuner en mer, d'une bonne sieste réparatrice, bercé par le bruit du vent dans les voiles et celui d'une mer apaisée.

A 17h nous empannons, puis profitant du portant, nous envoyons fièrement le spi, histoire de se la jouer sport, que nous allons porter jusqu'à 18h30 et l'entrée du chenal de Deauville.

Après avoir plié les voiles et mis les pare-battages, nous accostons dans l'écluse de Deauville. Salsa est déjà là, l'équipage discute avec l'employé qui croit-on nous attend. Christa (très confiante en l'espèce humaine) attend, haussière arrière dans les mains, que l'employé lui attrape et la frappe au taquet. Autant vous dire qu 'elle attend toujours. Nous avons été bon pour une manoeuvre genre "sortie de vrac" que tout utilisateur d'écluse est amené à pratiquer un jour.

A 19h45 les deux bateaux sont amarrés au ponton pendant ce temps une partie de l'équipage se douche dans un espace de bloc sanitaire d'un état qui n'est pas sans rappeler la Tchétchénie après un bombardement l'autre équipe prépare à bord un couscous maison, qui d'un avis unanime fit danser les papilles.

Nous voilà vers minuit dans le nec plus ulta des casinos, le Normandy Deauville, quel choc culturel ! la tribu des TéMéLiens côtoie celle des JeMelapéte ça vaut le détour ! Tels des explorateurs découvrant un nouveau monde, nous avons passé une soirée des plus sympa a observer des kislapètes dépenser sans compter pour ne gagner que le droit de rejouer. A 1h du matin, Tout le monde était à bord dans les bras de Morphée.

Dimanche matin, bis-répétitas pour la météo, pas de déluge, le soleil à pris la place de la pluie annoncée et le risque de grand frais s'est transformé en un petit 3 bf.

Nous remontons le plus nord possible pour finir sous spi jusqu'à la Héve.

A 18h il ne nous reste plus qu'à nettoyer le bateau ; petit lot de consolation pour les pessimistes, la pluie tant annoncée est enfin tombée.
Le prochain week-end des 29 et 30 mai, nous irons à Pégasus pour un quai forain suivi d'un barbecue épicurien si météo le veut.


Pendant la sieste :

vendredi 12 février 2010

Programme week-ends à thème 2010


SI ET SEULEMENT SI MÉTÉO LE VEUT...



- les 27 et 28 mars, week-end voile et casino à Deauville.




Cette année encore , nous allons tenté de faire sauter la banque ! et surtout aller dans le bon casino ! attention tenue de ville obligatoire !



- les 29 et 30 mai , week-end voile et barbecue forain à Benouville.



Après une bonne journée de voile , quoi de plus sympa qu'un barbecue forain ?



-les 19 et 20 juin week-end D-Day, mouillage et débarquement dans le port militaire d'Arromanche.



Ce programme est une partie remise de l'année passée, pour raison météo.






-Les 7et 8 août , pique-nique au mouillage à Etretat, nuit disco à Fécamp.

L'été sera chaud !

lundi 11 janvier 2010

BONNE ANNEE 2010


Bonne et heureuse année 2010,
bon vent et bonne route à tous les voileuses et voileux de T.M.L.
A bientôt pour de nouveaux week-end à thèmes.