mardi 2 mars 2010

27 et 28 mars, voile et casino à Deauville


Sous spi



Vous avez le bonjour de l'équipage de salsa.



Celui qui ne tente rien n'a rien.


Ce week-end du 27 et 28 mars, on a vu la victoire des optimistes sur les pessimistes. En effet, depuis le début de la semaine, toutes les prévisions météos françaises sont catastrophiques, rafales à 100km/h, avis de coup de vent, pluies, averses, grosse mer, à l'image, il faut bien le dire, de l'ambiance actuelle où tout un chacun se désespère et s'inquiète de tout.
Les TéMéLiens (membres actifs de TML ) sont eux résolument optimistes et malgré l'alarmisme ambiant, 8 d'entre eux ce sont retrouvés au Havre pour aller tenter leur chance à Deauville sur Salsa et Nomade et profiter des vents semble-t-il généreux.
Désolé pour les tristounets, mais la mer ce samedi 27 mars est plate, caressée par une bonne brise 3 à 4 bf de Nord-ouest, sous un ciel argent où le soleil fait de belles apparitions à l'occasion des nombreuses éclaircies.
Le départ est à 11h après avoir fait l'avitaillement. Les deux bateaux louvoient dans la baie du Havre, pour virer après la Hève, et tirer bon plein à 6-7 nd jusqu' à la basse-Merville du chenal de Ouistreham.

Chacun met a profit ce long bord tranquille pour se délecter, après un bon déjeuner en mer, d'une bonne sieste réparatrice, bercé par le bruit du vent dans les voiles et celui d'une mer apaisée.

A 17h nous empannons, puis profitant du portant, nous envoyons fièrement le spi, histoire de se la jouer sport, que nous allons porter jusqu'à 18h30 et l'entrée du chenal de Deauville.

Après avoir plié les voiles et mis les pare-battages, nous accostons dans l'écluse de Deauville. Salsa est déjà là, l'équipage discute avec l'employé qui croit-on nous attend. Christa (très confiante en l'espèce humaine) attend, haussière arrière dans les mains, que l'employé lui attrape et la frappe au taquet. Autant vous dire qu 'elle attend toujours. Nous avons été bon pour une manoeuvre genre "sortie de vrac" que tout utilisateur d'écluse est amené à pratiquer un jour.

A 19h45 les deux bateaux sont amarrés au ponton pendant ce temps une partie de l'équipage se douche dans un espace de bloc sanitaire d'un état qui n'est pas sans rappeler la Tchétchénie après un bombardement l'autre équipe prépare à bord un couscous maison, qui d'un avis unanime fit danser les papilles.

Nous voilà vers minuit dans le nec plus ulta des casinos, le Normandy Deauville, quel choc culturel ! la tribu des TéMéLiens côtoie celle des JeMelapéte ça vaut le détour ! Tels des explorateurs découvrant un nouveau monde, nous avons passé une soirée des plus sympa a observer des kislapètes dépenser sans compter pour ne gagner que le droit de rejouer. A 1h du matin, Tout le monde était à bord dans les bras de Morphée.

Dimanche matin, bis-répétitas pour la météo, pas de déluge, le soleil à pris la place de la pluie annoncée et le risque de grand frais s'est transformé en un petit 3 bf.

Nous remontons le plus nord possible pour finir sous spi jusqu'à la Héve.

A 18h il ne nous reste plus qu'à nettoyer le bateau ; petit lot de consolation pour les pessimistes, la pluie tant annoncée est enfin tombée.
Le prochain week-end des 29 et 30 mai, nous irons à Pégasus pour un quai forain suivi d'un barbecue épicurien si météo le veut.


Pendant la sieste :