Terminer l'année en beauté : ce week-end, le vent s'est montré clément, la mer d'un calme olympien, et en prime le soleil nous a fait l'honneur d'être présent, sauf que les températures négatives étaient là pour ne pas oublier que nous sommes en hiver.
Samedi matin, équipés comme des explorateurs polaires, nous nous sommes retrouvés sur deux bateaux, Alain sur Nomade avec Christa, Carole, Ludo et Philippe, et moi pour la première fois sur le grand nouveau bateau de TML : MAMBO, un Sun FAST 37 , avec Cécile, Maïwen, Laurent, Georges et Alexandre.
Les vikings.
L'avitaillement vite expédié, nous appareillons à 10H30 du Havre, accompagnés par un vent de sud/sud-est force 3-4 qui nous porte à 6 nd ; tout va bien, nous navigons tranquillement en direction d' Antifer, quand je m'aperçois que l'immatriculation de la grand voile commence par les lettres GBR ! je rêve , on va nous prendre pour des Anglais ! heureusement je me cache derrière mon passe montagne , j'espère qu'on ne me reconnaîtra pas; trêve de plaisanterie, MAMBO a été racheté aux Anglais ceci explique cela.
La navigation est excellente, les falaises sont embellies par la lumière exceptionnelle , ça nous aide à oublier le froid.
Nomade.
On effectue quelques passages avec Nomade devant Fécamp, pour profiter un maximum de ces instants et aussi pour arriver à nous décider à rentrer au port. L'enseigne lumineuse de la pharmacie du quai indique 16 heures et une température de -3° degrés.
L'entrée de Fécamp.
Cette journée de navigation nous a mise en conditions pour visiter le musée des terre-neuvas ; l'entrée est gratuite à l'occasion de la fête du hareng. Les quelques heures de plaisance passées au froid, nous aide à prendre toute la mesure des difficultés, des souffrances, que ces marins ont endurées, la présentation des objets est remarquables ils ne laissent personne indifférent. Un documentaire cinématographique nous montre le rythme de vie à bord d'un bateau en péche sur les grands bancs dans les années 1960 ; une question reste sans réponse : comment faisaient ils pour tenir ?
Départ pour les grands bancs.
La soirée ne se déroule plus dans la criée, mais sous une grande tente, où des tables ont été dressées, avec et au centre un groupe local sur une estrade qui interprète des chants de marins Jusqu'à la fin du repas.
L'animation terminée, nous ne sommes pas décidés à aller nous coucher, alors pour finir la soirée, on se pause dans un établissement au bord de la mer qui dans le même espace fait cohabiter un pub, une salle disco, une salle de jeux, et un bistrot, c'est un concept local, inconnu à Paris.
De retour à bord, l'enseigne de la pharmacie indique 1heure et -5°.
Dimanche matin, la sortie des duvets à 7heures n'est pas le meilleur souvenir du week-end, mais le départ est à 8heures.
La visite terminée, nous avons juste le temps d'aller à la Bénédictine, visiter les caves et en profiter pour déguster une bouteille de B&B, bien au chaud dans la véranda de l'ancien monastère. Nos pensées vont à ces marins terre-neuvas de Fécamp dont l'histoire connue débute dés le 16ème siècle, un mot résume notre sentiment général : respect.
Degustation de B&B dans la bénédictine.
A la nuit tombée, le retour au bateau,se fait en passant par les stands de la fête, la nuit est éclairée par les braseros qui diffusent une fumée parfumée aux harengs grillés, l'odeur se répand sur le quai et imprègne nos vêtements. Les bénévoles des associations s'activent à préparer les repas qui seront bientôt servis sous les tentes maintenant chauffées. En attendant que tout soit prêt, nous retournons sur Mambo, partager un apéritif, et échanger sur cette ambiance aux antipodes de nos vies parisiennes.(franchement c'est autre chose que Paris plage !)
Un autentique boucannier.
Un autentique boucannier.
La soirée ne se déroule plus dans la criée, mais sous une grande tente, où des tables ont été dressées, avec et au centre un groupe local sur une estrade qui interprète des chants de marins Jusqu'à la fin du repas.
C'est Jean-François de Nantes, ouaiiii ouaiiii ouaiiiii
L'animation terminée, nous ne sommes pas décidés à aller nous coucher, alors pour finir la soirée, on se pause dans un établissement au bord de la mer qui dans le même espace fait cohabiter un pub, une salle disco, une salle de jeux, et un bistrot, c'est un concept local, inconnu à Paris.
De retour à bord, l'enseigne de la pharmacie indique 1heure et -5°.
Dimanche matin, la sortie des duvets à 7heures n'est pas le meilleur souvenir du week-end, mais le départ est à 8heures.
Le pont du bateau est recouvert de gelée blanche, on attendra le lever du jour en mer pour hisser les voiles, nous n'avons pas de patins à glace, et les crampons sur le pont, Binge ne serait pas d'accord...
Une légère brume s'est installée sur l'eau, avec les lueurs de la ville endormie, ça donne un petit air mystérieux, Nomade posé sur son lit de brume a des airs du hollandais volant, je frissonne à l'idée de rencontrer le Kraken !
Une légère brume s'est installée sur l'eau, avec les lueurs de la ville endormie, ça donne un petit air mystérieux, Nomade posé sur son lit de brume a des airs du hollandais volant, je frissonne à l'idée de rencontrer le Kraken !
Après avoir assisté au lever du soleil, nous prenons notre petit déjeuner en mer, avec une lumière indescriptible, le soleil est jaune pâle, seul dans le ciel blanc comme le jaune au milieu d'un oeuf, nous sommes simplement bien, ce sont ces moments magiques qui nous motivent à sortir en mer l'hiver ; pour nous, c'est un privilège.
Plus tard, en avance sur Nomade, nous rebroussons chemin pour nous approcher du bateau qui en profite pour sortir son nouveau spi et parader comme un coq, au passage Alexandre fait quelques photos.
A midi, une soupe chaude remplace le café du matin, et ce n'est pas la température négative qui gâche ce moment, bien au contraire, la magie du moment est bien là.
port du Havre.Plus tard, en avance sur Nomade, nous rebroussons chemin pour nous approcher du bateau qui en profite pour sortir son nouveau spi et parader comme un coq, au passage Alexandre fait quelques photos.
A midi, une soupe chaude remplace le café du matin, et ce n'est pas la température négative qui gâche ce moment, bien au contraire, la magie du moment est bien là.
Arrivés au Havre , nous profitons de la pleine mer pour faire le plein de carburant avant de nettoyer le bateau. Enfin, à l'initiative d'Alexandre, sur la route du retour, nous avons visité l'exposition du musée Malraux, les 100 ports de Paul Signac histoire de se faire plaisir encore une fois en regardant les peintures marines.
Paul Signac, Port en Bessin
Paul Signac . Barfleur
Paul Signac, Port en Bessin
Paul Signac . Barfleur